Musée de la Pagerie
Une de nos dernières visites: Le domaine de LA PAGERIE, lieu de naissance de Marie-Josèphe-Rose de Tasher de la Pagerie!
En voici ses dates: 23 juin 1763- 29 mai 1814
Tout simplement, cette jeune enfant créole est devenue Impératrice des Français sous le nom de Joséphine de Beauharnais, épouse de Napoléon!
photo prise sur Wikipédia
La maison natale n'est que ruine, vous en voyez les fondations. En effet, elle fût détruite lorsque "Rose" n'avait que trois ans, pendant une violente tornade.
Ainsi toute la famille s'installa au premier étage de la sucrerie familliale:
Imaginez l'odeur, la promiscuité, les bruits incessants...
Les Tasher de la Pagerie étaient propriétaires d'un grand domaine de plusieurs hectares de cannes à sucre s'étendant de la commune des Trois-Ilets jusqu'à la mer. La propriété ne fut jamais reconstruite.
Le parc, les dépendances et communs se visitent.
l'ancien moulin
L'ancienne cuisine aujourd'hui musée (malheureusement, les photos sont interdites à l'intèrieur). Il faut savoir que la cuisine était, autrefois, toujours séparée de la maison, sur les grands domaines.
Cette pièce abrite plusieurs effets personnels de la famille, quelques uns de Napoléon, de Joséphine et de sa soeur Hortense. Aussi le lit d'enfant de Rose et quelques portraits.
le parc
Joséphine ne se prénomma ainsi qu'à partir du moment où Napoléon la choisit pour devenir Impératrice. Sa famille l'appellait Rose. Napoléon la baptisa Joséphine.
Il y a ici quelques correspondances entre son premier mari, le vicomte Alexandre de Beauharnais, et elle. Puis quelques lettres de sa soeur Hortense, et certaines de Napoléon.
Joséphine eut deux enfants de son premier mariage: Eugène-Rose et Hortense Eugénie Cécile. Cette dernière mit au monde le futur Napoléon III.
Joséphine n'en eut aucun avec son deuxième époux Napoléon. Son mariage prononcé en 1796 sera rompu en 1809. Répudiée, elle gardera cependant le titre d'Impératrice douairière et s'établit à l'Elysée puis au château de Navarre pour enfin arriver au château de la Malmaison (78).
Elle mourrut d'une pneumonie en 1814.
Joséphine eut une vie de frasques et de dépenses, elle fut éprise de plusieurs hommes, instruite grâce à l'Abbaye de Penthemont (elle trouvait bien trop légère son instruction reçue à l'établissement des Dames de la Délivrance à Fort-Royal, anciennement Fort de France). Amoureuse de botanique martiniquaise, elle introduit plusieurs espèces de cette île en métropole.
Son corps repose en l'église Saint Pierre-Saint Paul de Rueil-Malmaison.
Elle fît un rapide voyage en 1790 à la Martinique, mais la Révolution grondait. Ce furent ces derniers pas sur son île. Elle n'y revint jamais.
Joséphine n'est pas une figure trés appréciée à la Marinique, on dit qu'elle ne fit rien pour abolir l'esclavage et le rétablit même un temps...
Cette visite fut belle, on en apprend beaucoup!